metiers-construction

3 métiers sous-estimés dans le domaine de la construction

Dans le domaine de la construction, il existe une multitude de métiers que beaucoup de personnes peuvent embrasser et dans lesquels faire carrière. Si vous voulez en savoir plus, voici 3 métiers sous-estimés dans le domaine de la construction.

Le plombier

Quiconque a déjà eu à faire face à une faible pression d’eau, à un robinet qui fuit ou à une odeur désagréable peut certainement comprendre pourquoi la profession de plombier reste si demandée. Qu’il s’agisse d’un complexe d’appartements résidentiels, d’une installation d’entreposage rudimentaire ou d’un bureau d’entreprise haut de gamme, un plombier sera toujours nécessaire.

Quel est son rôle ?

Le travail d’un plombier ne se limite pas à réparer un tuyau qui fuit sous l’évier. Il comprend en effet l’installation, l’entretien et la réparation de tout tuyau ou système qui implique le processus de déplacement d’un liquide ou d’un gaz. Les autres tâches comprennent par ailleurs, l’inspection des systèmes de plomberie, le dépannage des problèmes, l’élaboration et l’interprétation des plans et l’installation. Il y a aussi la réparation et l’entretien des systèmes de climatisation.

Quels sont les exigences du métier ?

Bien qu’un diplôme collégial ne soit pas nécessaire, il existe des programmes menant à un diplôme pour ce métier. Cela dit, un apprentissage de quatre ou cinq ans est tout ce qu’il faut pour devenir plombier. Dans certains cas, il est exigé qu’un plombier soit titulaire d’une licence pour exercer le métier et possède au moins deux ans d’expérience en milieu de travail.

Le tôlier

La tôlerie est l’un des métiers qui devrait connaître une croissance d’environ 8 % sur 10 ans, grâce à l’augmentation de la construction de structures dans les secteurs industriel, commercial et résidentiel. Cette situation, conjuguée à la rotation des travailleurs sur le terrain, signifie qu’il y a beaucoup de travail et reste une opportunité pour ce poste.

Quel est son rôle ?

Le travail de tôlier consiste à construire, assembler et installer des produits en tôle, comme les toits et les murs des bâtiments commerciaux, industriels et résidentiels. Le tôlier travaille également sur l’équipement des restaurants, les enseignes, les rampes, les voitures et les camions, les enveloppes de colonnes et tout autre article en métal. Parfois, le tôlier installe d’autres matériaux, comme la fibre de verre et les panneaux de plastique, en même temps que la tôle, mais s’il s’agit d’un travail de métal, il faut un tôlier.

Quels sont les exigences du métier ?

De nombreux tôliers apprennent leur métier dans différents programmes techniques et professionnels où le soudage occupe une place importante, puis appliquent ces compétences à une spécialisation dans les projets de tôlerie par la suite. Les tôliers n’ont généralement pas besoin d’un baccalauréat et peuvent obtenir un emploi avec un diplôme d’études secondaires ou l’équivalent.

Il existe des écoles de métiers et des écoles techniques qui offrent différents cours et programmes pour enseigner le soudage et d’autres connaissances en tôlerie. Néanmoins, fréquenter ces écoles n’est pas obligatoire. De nombreux tôliers apprennent plutôt leur métier par l’apprentissage.

L’opérateur d’équipement

Bien que les progrès de la technologie en matière de construction puissent sembler une menace pour les opérateurs de machines, même les sites qui utilisent de l’équipement automatisé ont besoin d’opérateurs d’équipement lourd pour superviser, contrôler et travailler avec ces machines.

Quel est son rôle ?

Lorsqu’un travail de construction nécessite l’utilisation d’un équipement lourd, il est essentiel d’embaucher quelqu’un qui a été formé (et parfois certifié) pour utiliser cet équipement spécifique. C’est là qu’intervient l’opérateur d’équipement lourd. Les opérateurs d’équipement lourd conduisent tous les différents types de grues, d’excavateurs, de rouleaux compresseurs et d’autres machines de construction que vous êtes susceptibles de voir sur le chantier.

Quels sont les exigences du métier ?

Il n’y a pas de voie unique pour devenir un opérateur d’équipement lourd. De nombreux travailleurs apprennent à faire fonctionner l’équipement sur le tas. D’autres apprennent par le biais d’un apprentissage ou d’écoles professionnelles qui proposent des cours de formation. Le type d’équipement peut également déterminer si un certificat ou une licence est nécessaire ou non.

Quelle que soit la façon dont ils débutent, tous les conducteurs d’équipements lourds doivent posséder un diplôme d’études secondaires ou l’équivalent, une formation adéquate.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *